La communication s’apprend. C’est vrai, et pour bien communiquer sur du long terme, il est important de commencer par apprendre comme vous fonctionnez. Pour cela, la première communication se passe entre vous et vous !!!
N’avez-vous jamais entendu dire « communiquer, ça s’apprend » ?
Oui, mais comment ?
Certains vont prendre des formations gratuites sur le web et comme tout ce qui est gratuit. On va vous promettre :
- Comment mieux communiquer avec les autres
- Comment mieux communiquer en public
- Communiquer efficacement en couple
- Améliorer rapidement votre communication
- Communiquer efficacement
- Les clés pour se faire comprendre
- X conseils pour améliorer sa communication
- Et d’autres
Il y a du bon dans ces ateliers, mais remarquer qu’il est considéré que pour bien communiquer avec les autres, il suffit d’avoir des astuces linguistiques avec de l’empathie, et de pratiquer les techniques qui vous sont enseignées.
Alors ça fonctionne de temps en temps et puis de temps en temps ça fonctionne. Le problème est le « de temps en temps ».
Contextuel
Les protocoles de communications sont contextuels. Il est impossible de généraliser et d’avoir une approche globale avec tout le monde et dans toutes les situations.
Dans toute communication, il y a un intérêt différent, quelque chose à obtenir, un accord par exemple ou une simple reconnaissance. L’intérêt de ce que vous dites n’est pas le même pour vos interlocuteurs et malgré toutes les techniques et les protocoles que vous pourriez apprendre, ils n’auront pas l’impact que vous pourriez avoir si vous commencez par la fondation d’une bonne communication.
Communiquer avec les autres, c'est d’abord apprendre à communiquer avec soi-même.
Il est important d’apprendre à se connaitre pour déterminer vos comportements dans la communication et surtout la représentation de ce que vous voulez atteindre en intervenant.
Se connaitre c’est comprendre vos propres réactions, vos émotions, votre attitude. C’est accepter que la personne ne cautionne pas toutes vos suggestions, soit en désaccord avec vos propos ou alors, elle peut avoir d’autres propositions à faire.
C’est accepter, aussi, que le temps de la réflexion soit nécessaire pour faire évoluer une situation ou avoir une réponse. Et il est très important de valider que la personne sache de quoi vous parlez. Il arrive régulièrement qu’une discussion soit engagée avec des sous-entendus qui n’ont rien d’entendu par votre interlocuteur. Alors, vous déblatérez votre texte et l’autre est complètement perdu et il ne comprend pas du tout le contexte de vos propos ou les interprètes en lien avec son histoire.
Lors de mes interventions sur scène, il m’est arrivé plusieurs fois d’être apostrophé par une personne après une conférence pour me dire :
- Je savais que vous connaissiez ma fille !
- Je ne sais pas Madame, comment s’appelle-t-elle ?
- Francine X
Je lui ai dit, non, je suis désolé, je ne la connais pas.
- Elle m’a répondu : pourtant tout à l’heure, lorsque vous avez raconté l’histoire, j’étais persuadé que vous parlez de ma fille…
Elle avait tout simplement relié l’anecdote en une analogie de son passé.
Ce n’était pas la seule à s’être reconnu, mais combien n’ont pas fait de lien avec leur histoire ?
Je vous ferai une autre vidéo sur l’importance de la métaphore et l’analogie en communication qui sont une mine d’or pour passer des messages sur plusieurs niveaux.
La communication se fait sur de multiples niveaux
Nous avons tous été éduqués d’une manière différente, dans un univers différent, avec des croyances et des valeurs qui ont créé, une perception et une interprétation du monde qui appartienne à une seule personne. C’est le fondement de la première langue que nous exprimons. Par exemple, des frères et sœurs élevés par la même famille pendant 18 ans n’auront pas la même perception de leur enfance, de leur éducation et de l’amour qu’ils auront reçu.
Suivant les réactions et l’environnement qui nous entourent, nous ressentons des émotions qui sont ancrées dans notre inconscient. Nous ne les analysons pas, nous sommes submergés par nos émotions. Ces ressentis sont le deuxième langage.
Alors on tente d’intellectualiser ce que l’on ressent pour analyser nos émotions. Vous venez d’interpréter ce que vous pensez être une réalité de ce que vous connaissez. 3e langage
Le 4e langage est les mots qui sortent de votre bouche et l’attitude que vous avez qui transmet une histoire à l’autre qui sera pourtant perçue différemment de ce que vous racontez puisque vous intellectualisez une situation sans spécifier les références de vos propos.
Pause
Nous avons différentes couchent de filtres cognitifs au plus profond de l’identité jusqu’à la conscience. Nous sommes programmés pour agir depuis la plus jeune enfance, ancrée par les émotions. Nos neurones sont programmés et s’expriment par un langage qui est inconscient.
Par exemple, deux trentenaires (Franck et Martin) amis d’enfance, désirent partir en vacances ensemble et échanges leurs désirs.
Le premier dit : on va partir au bord de la mer méditerranée
1 er langage – Il est né au bord de l’eau, il a grandi avec une bande de copains, 2e langage – il a été élevé par des parents permissifs et fait la fête sur la plage plusieurs fois par semaine. 3e langage en pensant à ses vacances, il revit le plaisir de l’innocence, la chaleur et les rires, car c’est le meilleur endroit pour lui, pour prendre du plaisir.
Son ami veut aller au bord de l’océan atlantique. Il est aussi né au bord de la mer méditerranée, dans la même ville que son ami, c’est le premier langage. 2e langage, tout petit, il ne pouvait pas sortir en semaine, car ses parents étaient exigeants pour ses résultats, à l’école. Ses meilleurs souvenirs, il les a connus en vacances en Bretagne, au bord de l’atlantique, où ils allaient tous les ans avec sa famille. 3e langage, lorsqu’il y pense, il revit ses souvenirs agréables en se remémorant les endroits qu’il a fréquentés et une certaine nostalgie de l’insouciance, du plaisir et de l’amitié.
Nous avons ici deux personnes qui ont le même désir de nostalgie du plaisir qu’ils ont déjà vécu, mais avec deux scénarios différents.
Nous pouvons identifier que les vacances idéales n’ont pas la même représentation et que d’imposer comme une réalité sa propre vérité ne sera pas accepté comme une évidence par l’autre.
Il va être nécessaire de faire des compromis pour les deux hommes, afin de trouver un équilibre de plaisir, pour trouver le lieu, qui sera capable de se rapprocher de l’ambiance qu’ils ont connue tous les deux.
Entre le premier langage et ce qui est exprimé, il y a souvent plusieurs mondes. C’est comme si vous commencez à écrire un scénario. Entre les premiers temps d’écriture et le film final, l’histoire aura changé, les personnages auront évolué et la psychologie de la fable ne seront plus la même.
Si vous ne comprenez pas ce que veut dire votre premier langage, ses besoins, ses croyances et la raison de ses comportements, comment voulez-vous qu’un autre vous comprenne ?
Ce n’est pas tout !
Lorsque vous avez fait le chemin de vos 3 langages et que vous nommez ouvertement ce que vous voulez, arrivez au 4e langage, la personne vous écoute avec son 3e langage, celui qui intellectualise et tente de comprendre les mots et l’attitude que vous lui transmettez. Dans sa tête, un discours interne se met en place pour donner vie à la communication qu’il perçoit grâce aux neurones miroirs qui transmet des émotions au deuxième langage, qui correspondent à son vécu personnel qui le relie à la fondation de son premier langage.
Imaginez maintenant en prenant conscience de ces 7 langages qu’il y a 7 histoires différentes, soit 7 personnes à convaincre du message que vous voulez faire passer avec 8 réalités. Et oui, la 8e langue est la réponse orale de votre interlocuteur.
Comme vous pouvez le comprendre, les mots ou les protocoles que vous employez ne sont que la tête de l’iceberg en communication. Il s’agit de convaincre les 8 pour que votre intervention soit réussie et acceptée sur du long terme.
Si le doute se pose pour un seul des 8, vous entendrez des, oui, mais, prononcé oralement ou par de micros mouvements, qui vous permettront de comprendre que votre message n’est pas totalement accepté !!!
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Amusez-vous et… faites confiance à la partie qui sait.
Emmanuel
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La communication s’apprend. C’est vrai, et pour bien communiquer sur du long terme, il est important de commencer par apprendre comme vous fonctionnez. Pour cela, la première communication se passe entre vous et vous !!!
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Emmanuel est hypnologie et coach PNL depuis plus de 10 ans au Québec.
Après avoir enseigné le comportement cognitif avec l’hypnose moderne du 21e siècle, il continue à donner des consultations aux individus et aux entreprises pour une évolution personnelle et l’évolution de l’humanisation en entreprise.
Hypnologue et conférencier, il transmet l’importance d’accepter toutes les réalités qui entrainent la reconnaissance du rôle et la considération de l’identité.
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Emmanuel Sabouret n’est pas psychologue, ni médecin.
Si vous vivez des troubles pathologiques ou physiques, veuillez consulter un spécialiste de la santé.
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